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JO                    PAGE 16 .../... suite >>>                       RETOUR P.15 ***                      LIVRE sur NET en direct

(paragr. 24)                                                                                                                                           troisième page de Web

CHAP.24

Nous arrivons en 3ème page Net, pour ce livre, c'est assez conséquent, compte tenu des longueurs possibles des pages électroniques. C'est , marquons la date, le jour de l'arrestation d'un extrèmiste de droite , et de la mort d'un criminel nazi , la 3eme place de Soumaré et de l'abandon sur blessure de Lemaître . (Fr24, août 2013)
On va me reprocher, c'est sûr, des manques de futilités, vis à vis des chapîtres précédents, donc... allons y...Que s'est il passé, en entrant chez Europe 1, juste au moment où deux écrivains présentaient leurs livres et dédicaçaient? A cette époque, j'avais tiré des cassettes de 1h de titres, et empli mes poches décidé de les laisser dans les bureaux. J'avais de quoi

repartir avec encore quelques exemplaires en ayant vu beaucoup de monde. Eh bien non ... les deux dédicaceurs étaient Carlos et Pierre Bellemare, et des 'avides' de tout se qui se présente. J'aurais eu des pizzas, du chewin gun plein les poches, des stylos, que sais-je?, tout y passait, ...de voraces "...mais si , tu as encore des cassettes, on a des neveux..." n'importe quoi...! Bref ils étaient sympathiques et j'ai fini en peu de temps ma distribution qui est allé rejoindre des cartes de visite, des journaux, des tubes de rouge à lèvres... déja en montrant leurs poches énormes. Passons à un intermède rare et comique, parcequ'il s'est bien terminé, ceci en tournée.

Prenons un peu de recul, nous sommes en plein été en ce moment, il n'y a pas eu de chaleur insoutenable, mais plutôt des dégâts orageux. Il me vient un souvenir dont je me demande si je dois en parler ?.. Mais vous me connaissez mieux, et s'il faut donner un 'tuyau' , un truc jamais vu avant, et qui peut aider un bonhomme, j'en suis...Ce seront même deux 'trucs jamais vu avant qui vont suivre'.

Donc, dans les coins d' Uzes , il y a ? vingt ans ?, avec une équipe en car qui accompagnait ? qui ? , encore une fois un évènement m'a plus marqué que la soirée. Chaque soir était ici ou là, ça roulait, des chambres étaient retenues, certains ne se cassaient pas la tète et dormaient dans le car, par flemme d'aller rejoindre l'hôtel où la clim. n'était pas systématique comme maintenant. Bonjour l' odeur. Depuis plusieurs jours, la chaleur était intenable, et un musicien a trouvé la solution d'aller dormir au frais 'chez une amie' de fraiche souche aussi, connue donc une heure avant.

Il faut préciser que le lendemain, était un dimanche, avec pas mal de fermetures de lieux de commodités, et que le début des ennuis de ce brave copain sont arrivés sur le soir, avant la représentation suivante. "Que se passe t il", nous demandions? et il nous a expliqué que l'endroit qui n'est pas à indiquer sur le livre, avait proliféré et devenait un lieu de douleurs insupportables.

Nous avons tout tenté d'alerter, sans succès, et là on se demande si un remplaçant est possible, mais non, s' il veut aller en hôpital, mais non. Pas de portable encore. Alors, on part en guerre , demain ce sera pire...aux armes, et je ne vois qu'une solution, avec l'épicier du coin : un concentré de Javel et un pack d'Evian.Nous avons dosé à 1 litre, puis à 50% , puis à l'eau pure, et avons fait un peu comme Jean Carmet, vétérinaire, pour soigner un patient dans le film: "mord ça et tais toi" . La première douche locale a dû s'entendre à plusieurs centaines de mètres, la seconde non, et la suite a été bonne. Il a pu jouer , voir au plus vite les soignants le lendemain, peut être le mardi? . Sûr, ce n'est pas à refaire, jamais, mais je pense qu'il a évité le pire. Rassurons: il va bien, il s'est marié et a eu de très beaux enfants. Espérons que cette aventure est unique!

CHAP.25

Là nous sommes loin de JO... et vous auriez dû me le signaler ! Tiens , vous avez connu je pense, le nom d'Albert Raisner, bon musicien et animateur pétillant. Dans le même style, juste un peu avant , il y eut Henri Kubnick, qui avait une émission de radio qui faisait gagner des disques. Je ne sais qui de la famille a été proche de cette émission? ce que je sais c'est que JO avait indiqué à ce proche de téléphoner, ayant reçu un message, car il manquait des candidats, un comble, une date.risquant de provoquer, sans candidat, la panne de l'émission.

Alors, une connaissance au hasard ? je ne sais, est allé tenter sa chance. La suite a été la mienne de chance . Il (ou elle) est revenu avec une cinquantaine de microsillons, et nous a dit "c'est bien, j'ai réussi à gagner, mais les disques sont inconnus..., tiens je les donne à votre fils".

J'ai accepté, et ai compris, très jeune, que certains artistes étaient enrégistrés, mais non promus... Donc les radios recevaient les échantillons, et les refilaient dans les concours, sans diffuser les musiques. Il n'empèche que Kubnick n'avait rien à voir avec celà, son talent était très connu dans les époques précédentes ou suivantes à Nohain, Lanzac, ou Zappy Max, les cadeaux c'est comme il le pouvait, c'est une histoire de gestion bureaucratique à France-Attendons. De ce fait, je réalise, J.L. Hees a dû faire gagner mon CD échantillon à quelqu'un... plus tard, lequel a fait le bonheur d'un gamin, qui sera artiste dans quelques années ?.. (voir plus haut , je n'ai peut-être pas encore bien digéré l'évènement..?.).

Pour moi, ce fût bénéfique, car j'ai découvert des artistes jamais entendus, et parfois plus de talents; un microsillon a été de suite repéré, puisque c'était celui de Jean Bertola, dans sa voix suave pour 'viens pleurer au creux de ...' , elle était unique, et tout à fait différente de celle du créateur du même titre, de plus c'était (hasard total) le pote à mon père.

Plus tard, Raisner a eu aussi des émissions magnifiques et je pense que la télévision avait progressé. JO ne devait plus être là ? je devais être au Palais d'Hiver? je ne sais. -Pour ceux qui aiment le jazz- de Ténot et Filipacchi avait laissé place à -Salut les copains- avec Filipacchi. Comme d'habitude au lieu de contacter Ténot, plus tard -quelle erreur-j'ai passé un message à son collègue "Cher...y a t il un contact, svp, chanson-swing ?, je me lance en compo, ect...merci,..." Réponse : "veuillez ne plus noter mon nom sur une feuille ou une enveloppe"... voilà le premier écho du showbiz, reçu par myself ! que je ne transgresse pas celà donc grace aux... Est-ce dû à une secrétaire ? ou au réceptionniste ? qui aurait écrit des idioties sur mon courrier? C'est en général, ce qui déclenche une lutte farouche par moi pour montrer qu'il n'est pas question de se faire prendre pour une bille. Oh , personne n'est dupe... les réceptions indirectes ou directes, du Pt Clinton ou d' E. Badinter (voir les paragraphes bien avant), dans des mots agréables et précis sur l'intérêt de mon comportement musical, entre autres, viennent à point, pour que le fric des affaires ne perturbe pas toute la vie d'un gars qui ne demande qu'à exercer son art modestement. Du reste, un collaborateur (car franchement je n'ai toujours pensé qu'à une erreur pour avoir reçu cette réponse) m'a donné mandat un jour de donner quelques "papiers-piges" sur Dexter Gordon, ce qui fût fait , avec les remerciements faits par Ginibre. Les deux messages cette année, de Rollins et Obama, (authentique et authentiques) en aucun cas sollicités, font le final du tableau qui me fait dire "je continue, je sortirai mes titres, et on verra mon sax en émissions, et toucherai mes droits d'auteurs". "La rage (encore) de..." (M.M.le clarinettiste) , aura t elle une suite ' la vie sans des enragés*?' (ou*livre JO).Que l'on soit dans des affaires importantes ne dispense pas de répondre en fonction de la question et avec le minimum de contact avenant, et respect de la jeunesse, bientôt de la vieillesse, ou bien on ne répond pas du tout.

Puisqu'on parle livre, j'aime à signaler combien l'ouvrage de Robert Plaisant sur 'le droit des auteurs et artistes exécutants' m'a apporté des connaissances en ces domaines, savoir non inutile pour la rédaction du projet S.D.I.. Ce livre sera t il réédité ? (Delmas éditions). Il faut y rechercher si le 'barrage culturel' peut exister, auquel je ne pense que maintenant, mais avec beaucoup de réserve? ce serait de toutes façons, à mon avis, plus relatif au droit civil, plus qu'aux droits des créateurs voire relatif à la discrimination?

Encore une possible série d'embûches qui verra son inutilité à ma première Tv, tout comme la retransmission de 'Najac an Un' verra le départ des droits des jazzmen du film. De toutes façons, dans nos réglementations françaises, nous avons des clauses qui évitent tout organisme, des cadres, des filiales, de gérer un marché à eux seuls, sans que la concurrence ne s'exprime. La concurrence déloyale est d'autre part punie. Nul ne peut donc se croire et s'instaurer maître dans son domaîne entier d'activités. Egalement , les atteintes ne peuvent être décrétées ayant nuit au créateur, sauf si ...avec preuves flagrantes apportées, et le Net nous y mène tout droit...Le Net , comme il est va être dangereux dans ce cas, envers des manquements, sauf... si une loi avec la S.D.I prouve qu'il y a bien intérêt porté en général, et des droits du Net exercés. Ah, c'est clair, la connerie est coincée, elle doit avancer ses pions. Ce paragraphe est le second que l'on peut sauter à la lecture, tant il est complexe.

CHAP.26

Robert Plaisant était prof. de droit en faculté de Caen, et comme on traite de beaucoup de sujets, il fait spécifier que Robert Lajoy n'est pas la même personne... puisque les deux ont été décrits dans le livre . Lajoy , certes s'intéressera aux droits Sacd ou Sacem, et est concerné par un tas d'histoires drôles, et des poèmes, dont un magnifique "Merci Maman Chérie", qui fait le bonheur des écoliers chaque année. Robert Plaisant lui, a tellement bien exposé ce que sont les droits des artistes et exécutants, qu'il est beaucoup plus aisé de concevoir, maintenant, un droit relatif au Net, système tout à fait différent dans la vitrine, mais qui va s'appliquer aux mêmes créations. Alors, que les artistes, les producteurs, les Ministres, et même Lescure semblent paniquer au départ, (c' est normal), ce qui compte est qu'ils se rendent compte que des spécialistes se sont penché sur le problème et amènent la solution prète, qui est sur ce site, en pages 9 et 11.

Lajoy avait, parmi ses sketchs du plus ou moins long en scène, comme du reste Devos, le principal étant l'intérêt du public jusqu'à la conclusion. J'ai retenu parmi de nombreux, un des plus courts qu'il dispensait dans son spectacle: c'est le spécialiste des retours chez lui à des heures tardives, qui se trompe encore une fois d'immeuble, bien qu'étant sûr de lui, et monte à un 3ème étage, qui certes ressemble au sien ,sauf que les détails qui sont certains, ne lui sautent pas aux yeux, étant donné le nombre de bouteilles qu'il a dégusté un peu avant, ce qui ne l' empêche pas d'arborer un énorme cigare qui dégage des volutes qu'il exécute avec des gestes amples. Arrivant au 3ème, il n'a pas d' hésitation car il voit la porte en double, qui n'est du reste pas la sienne, et cherche sa clé, et par un inventaire de tout ce qu'il a des les poches, arrive à décider que c'est bien ce qui lui sert de cigare dans la bouche qui va ouvrir la porte.

Il va d'avant en arrière, et vise au mieux . Et...splasch...le cigare entre dans la serrure, il le tourne 2 fois au moins, une fumée énorme s'en suit, envahissant le hall et là, penaud, ennuyé, désolé,meurtri, il réfléchi quelques secondes toujours en contemplant avec ce mouvement d'avant-arrière et crie 'EUREKA, j'étais tellement bourré que je ne me suis pas aperçu que j'avais fumé ma clef '!

CHAP.27

Il m'est arrivé de repasser voir les gens du Palais d'Hiver, bien après des prestations, et certes toutes les facilités étaient faites pour aller serrer les mains directement en coulisses (photo J.Brel), également à l'Olympia en allant directement à la petite porte de la rue adjacente. J'ai dû entendre Luc Plouton au piano, avant de le demander dans le quartet bebop, puisque Diane Dufresne y était au programme. Derrière Nino Ferrer, le copain de mon quartier M. Bouchon assurait aussi comme à l'habitude. Parfois j'étais avec un gars de la société de Californie, un parent certainement aux Saada ? Le plus étonnant a été Italo Fava, le maquilleur personnel de Claudia Cardinale et Anouk Aimée, faisant un passage publicitaire au sein de l'équipe vis à vis de ses techniques du cinéma, appliquées aux femmes en général. J'avoue que JO, s'il avait été là, aurait été de toutes les fètes, peut être encore

plus passionné que moi de connaître ces alentours du spectacle. Ce sont ici des souvenirs intéressants. Il en existe d'autres plus comiques ... dont mes potes m'ayant engagé dans le midi se souviennent, nous en avons en effet reparlé avec Dédé ou Bob ; "tu vas aller sur scène, espèce de s......, et un coup de soulier bien placé en arrière train finit de convaincre cette frêle chanteuse aux ventes énormes, qui s'était réfugiée dans nos loges de musiciens "il va me tuer le monstre, aidez moi". Le manager était un peu dûr ! , et pourtant... dès qu'elle mit les pieds sur scène, Mille Colombes se sont envolées , d'un son mélodieux, devant un public ébahi, qui ne savait rien de celà, et lui fit un triomphe. Une autre fois ma chance personnelle a été de serrer contre moi,... et plus, en copain, selon 20 secondes qui restaient avant d'entrer en scène, ... Pétula Clark qui me disait , "pousse moi en scène, très doucement, j'ai le trac" , pendant que les musiciens répétaient l' intro plusieurs fois, et que son conjoint faisait des signaux aux projecteurs , impatient. J'étais très jeune, et sa magnifique robe légère bleue de concert, m'a troublé pas mal de temps. Je rappelle pendant cette écriture (que tous peuvent lire en direct sur Net), que les collègues artistes peuvent témoigner sur le site page3 ou donner leur variante, ce qui serait une surprise puisqu'ici tout est du vécu, mémorisé, vérifié. Avant de passer le dernier jet aux éditions graphiques, il se passera des mois voire des années, et nous serons édités en toute connaissance du contexte. Je dis 'nous' car dans ces pages, il y a du monde...

Pour ce qui est du moment le plus étonnant dans des périodes hors prestations en public, celui-ci s'est passé chez RTL , rue Bayard; étant entré comme un habitué, j'avais toujours le sape et la cravatte de circonstance,... "c'est par là..." , ne sachant pas se qui se passait (sauf que Philips au téléphone, par une secrétaire indiscrète, m'avait dit 'un de nos producteurs est rue Bayard')... et donc on me donnait un chemin...les gens de RTL étaient à mes soins...sans le savoir, mais je sentais qu'il se passait quelque chose aussi. Parfois je me dis maintenant: la pub. avec Nespresso, je l'ai vécue il y a longtemps...George Clooney, en moins connu et moins agréable pour les femmes, c'est moi, je connais la mimique de ses clips! En effet, la direction qui m'a été indiquée m'a conduit exactement derrière le studio du direct, et... Nana Mouskouri finissait sa dernière chanson.

Tout se passa très vite, je me dis d'abord qu'il fallait rester ; le producteur en question devait être le sien, et dans mes souvenirs c'était un super manager, il sera dans le coin à coup sûr. Puis, un gars est arrivé en vitesse et m'a donné un énorme bouquet, encore plus gros que gros! en disant 'juste après' ; je l'ai pris mais me retournant pour le questionner, il était déja parti. Alors... 5 secondes de réflexions m'ont décidé d'attendre les applaudissements et ...le "what else" fut évident : quoi d'autre à faire que d'aller donner le bouquet devant le public, à la chanteuse que vraiment je n'étais pas venu écouter, et j'ai changé mon étonnement pour un sourire énorme de circonstance, sortant de mon couloir pour aller l'embrasser sans la connaître, et lui remettre le truc énorme et coloré, sur la scène du grand studio.

En allant dire bonjour à Maurice, au Lydo, avec quelques signes de la main à un ou deux de ses collègues devant ses drums, je restais peut être un peu trop jusqu'à la fin de la séance, dans un petit coin vers les escaliers des loges, car on m'a une fois embauché pour aider à ce que les enjoliveurs de bouts de seins, tiennent bien. Dans ce cas il faut faire grossir le boût de sein, avec un baiser efficace, et c'est un travail qui n'épuise pas un homme, et ne demande pas de salaire. Le saxophoniste dans ce cas doit avoir des avantages ? car ... ça tient ! Roger Guérin, plus tard m'apprit que ce service gratuit lui était aussi demandé souvent , au Casino avec les danseuses de Zizi.

CHAP.28

Ces moments agréables sont finalement courts et futiles. Ils masquent sur un livre, les longues périodes où l'on est sans défense devant une non compréhension de la profession, qui ne vous donne pas votre dû. Vos titres sont déposés, écrits, arrangés et enrégistrés, puis vendus à quelques exemplaires, vous en avez réglé la Sdrm , et d'autres auteurs que vous interprétez sont aussi frustrés. Vous avez passé à des radios des extraits, vous-mêmes avez diffusé vos titres en votre émission de radio, quelques journaux en région vous font des papiers, les télés ne sont pas au rendez-vous ni les lieux de spectacles très connus parceque les contacts producteurs restent muets. Vous n'avez la possibilité que d' accompagner d'autres vedettes plus chanceuses et vous les en remerciez, ainsi que vos collègues musiciens. Par contre ce n'est pas le même rendement ni les mêmes droits d'auteurs. Vous programmez en lieu de disques (discothèques et radios connues) et jamais une inspection Sacem des titres, pour deux voire dix titres à vous, ne passe regarder la liste...Cette liste que le directeur dit envoyer n'est pas traitée à Paris !

Vous avez fait de votre mieux par vous mêmes et c'est au contraire celà qu'il fallait laisser faire entièrement par une firme. Jamais , ou alors je vais découvrir un autre monde si ça se passe , on vous prend en route pour booster l'ensemble. Ne comprennent ils rien à vous, ou faites vous peur ?

JO aurait découvert ce qui n'allait pas en deux jours, auprès d'un artiste valable, vis à vis des aléas de Paris, et Louise aussi (photo). Mais on va ne pas le découvrir, de nos jours, en vingt ans de podiums ! certes, podiums avec d'autres, mais les références c'est quoi sinon celà? Comme pendant ce temps, le travail personnel se fait, à part, il y a vol manifeste des droits en tout domaine. Faut il rassembler d'autres cas et devenir procédurier tous ensemble? ou étudier, puisque la technique change, un moyen de compléter la panoplie des indemnisations? Elles feront alors un complément minimum à quelques dizaines de cas comme le mien, et à des milliers de jeunes qui commencent à écrire avant de se montrer, aidant à la transition et à la médiatisation, calmant leurs attentes et développant un nombre certains de jobs annexes en studios, en fabrication, en hébergements d'artistes venant profiter du droit en enrégistrant ici... ? C'est ce qui est proposé avec la S.D.I.: une Loi ou Décret "Sté du Droit Internet, Master-Studio" et réalisable dans chaque pays ayant le net, soit de partout.

Ce qui n'a pas été évoqué ici, et qui me met en colère, donc allons vite, ce sont les idées que vous allez donner à ceux qui n'en ont pas, sont déja en place, secrétaires ou amis de?, et gravitent autour de gens que vous avez rencontrés en espérant une aide. "Tiens c'est quoi ce manuscrit? ah oui, un type qui cherche un éditeur? ah ça me donne une idée de chanson...(tu parles)" et c'est parti, vous entendez sur les ondes plus tard, un vague truc qui ne ressemble à rien, mais a eu une légère influence de vos mots , plus rarement notes, qui certes sont tous déposés avant le passage à ce bureau, mais que le racoleur d'idées n'a pas eu de scrupules à pomper, quand ce n'est pas une partie de titre? A cette époque, le Net n'est pas en outil de "remise en place" de ces procédés, comme en 2013. Il est certain qu'actuellement, un indice de ce genre de copie essayée, serait mortel pour le voleur, tant l'auteur, avec même ses titres sur le net, peut foncer dans les réseaux sociaux pour rétablir la vérité et confondre la personne.

Il n'y a pas qu'en France, et ni non plus qu'en musique, où des inégalités se manifestent. Combien de film par le réalisateur africain M.S. Haroun, avant de pouvoir présenter son excellent "Grisgris" à Cannes cette année ? Combien de films de Tavernier avant qu'on y découvre, il y a déja des années, un jazzman (Dexter Gordon), bien que celui-ci dans un autre rôle qu'avec son sax ? Combien de films en acteur principal, mais payé non au prix mérité, ceci pour aider le réalisateur, par Richard Bohringer , avant des cachets normaux pour son talent? Combien de chansons, et même sur les ondes avant qu'on dise enfin qu' Higelin est un grand poète?

CHAP.29

Vous feuilleterez certainement le site, puisque ce livre y est introduit dedans en quelques pages. Vous verrez qu'avec un clic sur certaines photos, on rencontre alors un lien qui passe en vidéo, d'un artiste relatif au paragraphe lu. Il faut ensuite revenir au site par la 'page précédente'. Il n'y aura pas de lien-clip pour les pages de ce livre, afin de rechercher la lecture la plus proche d'une édition papier. C'est donc seulement en décrivant par mots le phénomène que l'on écrira; on ne donnera qu'un exemple, qui aurait été mieux aussi, avec lien-vidéo , celui pour Tamara. Cette super-chanteuse n'a pas besoin de nous me direz vous ? mais j'ai programmé vers certains publics ses titres, et observé les réactions. Cette madrilène, a aussi beaucoup de succès au Mexique, et nous tous, ici, sommes européens, et entendons dire que l'Europe est longue à prendre forme, ect...ect... pourquoi Paris (et inversement) ne diffuse pas plus de musiques réalisées en Espagne ou à Milan ou à Zurick ?

Les majors de disques n'ont aucun intérêt spécial à faire connaître en artistique un pays proche, un ou une artiste dans une langue non française. Ah, en anglais ça passe, et c'est tellement plus simple de se tourner les pouces et reprendre le travail des anglais ou des américains, sur les articles de promotion, mais travailler sur d'autres... quelle galère! peut on en déduire des attitudes parisiennes? En effet, après plus de cinq ans d' intérêt à voir progresser la médiatisation espagnole de Tamara, j'ai averti Universal, d'autant qu'elle venait de passer depuis quelques mois, dans cette marque gérée sur Madrid, en laissant pour quelques temps son label. Il n'y a pas eu de réaction sur Paris et elle est restée dans les seuls bacs au sud des Pyrénées.

Voilà , et même cinq ans après, soit dix en tout, cette remarquable interprète n'a jamais eu une émission en France, une distribution en France, un contact en net français, à part moi qui en ai parlé sur une Fm du web. Si vous voulez son disque, allez donc sur le contact d'un vendeur quelque part, ou bien ramenez un exemplaire de vos vacances espagnoles!..C'est ça l'Europe du showbiz ! Je n'irai pas plus loin sur les carences de Paris dans ces domaines, mais nos DOM sont aussi parfois plus ou moins en retraits de quelques tonitruantes et parfois stupidités tentées d'être placées en tête des ventes en métropole, peu importe la qualité. JO de nos jours ne comprendrait pas, lui qui faisait venir de Tahiti, Joe Tchad (son nom était ainsi) avec ses vingt chanteuses et musiciens, leurs colliers de fleurs, leurs chants, et leurs danses tahitiennes , pour deux heures de spectacle en province et deux autres sur Paris, pour la même occasion. Il avait eu deux envies, presque en même temps, programmer Fernandel pour un gala de la Mairie, et J. Brel pour un autre gala, cette fois d'un tourneur privé. C'était un peu avant son terrible 'départ'.

CHAP.30

Louise (photo famille), en épouse assistante de JO, avait délaissé son métier musical de violoniste après la naissance de ses enfants. Elle lui donna les conseils qu'il demandait, en étant très sévère sur les erreurs, bien que d'une gentillesse sans borne , ceci depuis sa prime jeunesse, qui l'avait vue pupille de la Nation, à trois ans ,et avec deux frère et soeur plus petits qu'elle, en 1916, au décès de son Père à Verdun. On sait qu'elle fit partie d'une émission au moment d'élections présidentielles, réalisée par S. Moati, où elle défendit avec brio la cause des retraités. Elle avait 'une oreille' sans faille. Quand JO se mettait à parler tout haut : 'vous avez 3% Cher Monsieur sur ceci, et 3% sur celà, et donc ...ect... et je vous rappellerai pour ces donc 6%, à vous faire...' --il n'avait pas le temps de finir-- elle arrivait du boût de la maison " 3+3 = 3% sur le tout !"... et JO s'excusait et rectifiait au téléphone, --elle repartait en disant 'le Pépé ne sera jamais riche'-- nom qui était arrivé sur lui à 50 ans, ma soeur plus agée ayant eu une fille: Bribri. --                                                       

Jusqu'à un âge avancé, et en bonne santé, Louise ne s'enquiert que de suivre l'avenir de ses quatre petits-enfants, et de leurs parents, et je ne la sentis jamais en état de quelconque maladie jusqu'au moment où son état général s'effondra en deux heures. Elle gardait précieusement le Mérite Social de JO, avec les Croix de guerre de son Père. Son engagement vers la Sociale-démocratie datait de la période où elle s'était retrouvée seule du couple, comme pour faire suite aux idées de JO depuis leur jeunesse. Elle avait dû reprendre un logement de gardienne au décès de JO et c'est ce travail si peu rémunéré, qui la fit devenir amie de sa voisine, Madame Ch. Hernu, puis amie de F. Mitterrand avec qui elle échangeait des idées sur les retraites et aussi les périodes de Résistance (photo Louise et F.M.).

J'avais eu de sacrés conseils avec elle . Déja de mettre la musique en plus des études normales, plus l'indication, elle qui avait fait du classique, qu'il y avait le jazz qui existait, avec un Hot Club dirigé par Raoul Bruckert, lequel jazz était plus proche, ce que j'avais de suite remarqué, des titres que JO chantait avant de présenter ses spectacles. Elle m'emmena par surprise un jour, très petit, entendre Sydney Bechet au concert 'kiosque Bellecour', et comble, elle alla lui serrer la main à la fin, et donc... moi aussi, même si j'ai dû me tenir très droit pour me grandir , et c'est elle , plus tard, qui m'alerta en me signalant Don Byas de passage, au son débordant de mélodie au tenor-sax, en concert à la Bourse du Travail, salle oh combien connue par elle et moi... puis aussi l'orchestre de l'Armée de l'Air américaine, de passage à Lyon, au même endroit, au répertoire très G.Miller-D.Ellington-C.Basie, avec deux solistes tenor-saxes de couleur, jeunes et doués. Sans elle je n'y serais pas allé, pensant y entendre des marches militaires...mais...quel jazz!

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